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LES CENT-JOURS !

Si historiquement l’expression désignait le bref retour de Napoléon Bonaparte en France entre mars à juillet 1815, elle est restée pour marquer l’état de grâce dont jouit un nouveau gouvernement et pendant lequel il peut lancer ses réformes les plus ambitieuses. Rarement l’expression n’a semblé si à propos dans le cas de Donald Trump tant il semble sur tous les fronts : de la résolution des crises internationales au Moyen-Orient et en Ukraine en passant par le lancement d’un plan à 500 Mds USD dans l’Intelligence Artificielle ou aux coupes dans l’État fédéral mises sur pied par le DOGE (Department Of Governmental Efficiency) d’Elon Musk. Depuis un mois, les regards du monde entier sont tournés vers la Maison Blanche et son locataire mi-sidérés et mi-inquiets, se demandant déjà ce que les 47 mois restant du mandat présidentiel de Donald Trump peuvent réserver… La période de grâce n’est pas finie, mais elle se révèle pleine de surprises : Les sujets internationaux, renversements d’alliance et la guerre commerciale prennent le pas sur les sujets économiques domestiques (quid de l’inflation) et les promesses de baisses d’impôts du candidat Trump. Une raison selon nous pour rester vigilant sur le marché américain dans un contexte de valorisation et d’attentes toujours élevées. Quand bien même la menace de droits de douane demeure un risque de court terme, le retrait américain et l’émergence d’une nouvelle dynamique européenne constituent une opportunité pour poursuivre l’intégration européenne. Une raison pour ne pas délaisser ce continent et s’intéresser aussi aux « cent-jours » de M. Merz ! Autant de sujets sur lesquels nous revenons dans cette lettre.

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