50 points de base et une date anniversaire
1/2 point : à l’issue d’un long suspens, la décision de la réserve fédérale américaine est connue : les taux américains ont été ramenés dans une fourchette de 4.75 à 5%. C’est peu dire que la nouvelle était attendue. Ensuite les mots de Jérôme Pauwels ont été pesés, les financiers se sont réjouis en lisant que « the upside risks to inflation have diminished and the downside risks to employment have increased » . Ils ont regardé les comportements de marché passés et se sont souvenus que lorsque la FED baisse ses taux de 50 points de base - si il n’y a pas de récession - les marchés montent en moyenne de 16% dans les 6 mois qui suivent. Le si est important, mais ne boudons pas notre plaisir. Septembre est aussi un mois anniversaire : celui il y a deux ans du bref épisode gouvernemental de Liz Truss au Royaume-Uni. L’annonce de baisses d’impôts non-financées avait déclenché un stress brutal sur la livre et la dette britannique plus connu sous le nom de « Liz Truss moment » Cet anniversaire trouve aujourd’hui une résonance particulière en France et elle devrait aussi être considéré aux États-Unis où l’orthodoxie budgétaire n’est au programme d’aucun des deux candidats… Les banquiers centraux ont bien souvent « sauvé la mise » des marchés, leur action a néanmoins des limites que les politiques ne doivent pas aller chercher. Des deux côtés de l’Atlantique, il faut se garder de réitérer l’épisode britannique de septembre 2022 … Autant de thèmes que nous développons dans cette lettre d’investissement.